Sur Instagram et Facebook, de nouvelles mesures pour protéger les adolescents


Meta a annoncé, dans un post de blog publié lundi 21 novembre, de nouvelles mesures sur ses deux principaux réseaux sociaux, Facebook et Instagram. L’objectif ? Réduire la possibilité pour des adultes mal intentionnés d’interagir avec ses utilisateurs les plus jeunes.

Pour cela, Meta entend désormais cataloguer comme « suspect » tout compte appartenant à un adulte qui « a été récemment bloqué ou signalé par une jeune personne », explique l’entreprise. A partir de là, à l’aide de différentes techniques actuellement en phase de test, la firme de Mark Zuckerberg affirme pouvoir interdire à ces individus de discuter avec des mineurs, en empêchant, par exemple, leur profil d’apparaître dans les comptes suggérés aux jeunes utilisateurs ou en leur retirant, lorsqu’ils visitent le profil d’un adolescent, le bouton leur permettant de lui envoyer un message.

Meta annonce également paramétrer désormais automatiquement les comptes Facebook de ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans (et moins de 18 ans dans certains pays, sans préciser lesquels) avec des critères plus restrictifs en matière de vie privée au moment de leur inscription. Quant à celles et ceux qui ont déjà un compte, ils sont encouragés par l’application à basculer vers ces nouveaux paramètres. Une mesure qui fait écho à celle mise en place dès 2021 sur Instagram, alors que l’entreprise était sous le feu des critiques pour les dégâts générés par son application sur les jeunes internautes.

Lire aussi : Instagram teste de nouveaux outils pour contrôler l’âge de ses utilisateurs

En parallèle de ces dispositifs, Meta entend multiplier les notifications et les explications à destination des plus jeunes, en les encourageant, par exemple, à signaler un compte après l’avoir bloqué ou en leur envoyant la marche à suivre lorsqu’ils ou elles reçoivent des contenus inappropriés de la part d’un adulte. De façon plus générale, la maison mère de Facebook et d’Instagram dit œuvrer avec le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC, pour « Centre national pour les enfants disparus et exploités ») à la création d’une « plate-forme mondiale pour les adolescents inquiets que des images intimes qu’ils ont créées puissent être rendues publiques en ligne sans leur consentement ».

Le Monde



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